Somewhere on Earth

Articles de pitrey-thierry333

    • Educateur en environnement (retraité)

Centres d'intérêts : environnement, nature, musique

Citation préférée :

​​​​​​​L'homme se définit non par ce qu'il crée, mais par ce qu'il choisit de ne pas détruire". Edward O. Wilson (entomologiste) 

  • Nouvelles pandémies

    Et si le coronavirus n’était qu’un aperçu des nombreux pathogènes avec lesquels nous allons devoir cohabiter à l’avenir ? Serge Morand, écologue et biologiste, s’intéresse aux liens entre la biodiversité et la santé des humains, des animaux domestiques et de la faune sauvage. Il tente, à travers son analyse, de nous éclairer sur le siècle qui s’ouvre à l’aune des catastrophes sanitaires et écologiques. Lire l'article de la revue Socialter

  • Comprendre ce que nous vivons

    "Plutôt que de réagir face aux évènements avec nos émotions, essayons de les comprendre. Lorsque nous aurons compris que tout a une cause et que nous aurons saisi l'enchaînement des causes qui ont produit tel évènement naturel ou telle action humaine, nous ne serons plus ni dans le jugement moral, ni dans le sarcasme, ni dans la plainte, la haine ou la colère. Nous pourrons porter un regard rationnel, juste, et donc apaisé, sur toute situation." Je pense que ce qu'affirmait le philosophe Baruch Spinosa à son époque s'avère plus que jamais utile pour appréhender ce que nous vivons actuellement.

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  • La beauté ... c'est vital

    Francis Hallé : «La forêt primaire nous est essentielle philosophiquement : la beauté, c’est vital»

    Le botaniste visionnaire, qui publie un livre et figure à l’affiche d’un film, estime que les sommets de la diversité et de la beauté du vivant se trouvent dans les forêts primaires. Il se bat pour la renaissance d’une telle forêt en Europe de l’Ouest. Y compris et surtout pour des raisons philosophiques. Infatigable défenseur des arbres et des forêts tropicales, le botaniste et biologiste Francis Hallé vient de publier Pour une forêt primaire en Europe de l’Ouest (Actes Sud, 64 p., 8 euros). Dans ce manifeste aussi court que clair et percutant, il expose pourquoi et comment il compte mener à bien son grand projet, lancé en 2019 : créer à cheval entre la France et un pays frontalier un vaste espace dans lequel la forêt évoluera librement, sans intervention humaine, pendant plusieurs siècles. La suite de l'article de Libération ici

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  • La nature à bord de la ruine

    L’urbex (ou exploration urbaine) est une pratique qui s’est formalisée au milieu des années 90 dans des régions industrielles en crise ou en faillite, qu’on estime née aux Etats-Unis dans les friches de Detroit. Elle fait des émules européens, qui se lancent en quête de lieux abandonnés où se réensauvage la ville. Parmi ces photographes, Jonk explore les lieux abandonnés depuis dix ans. A son actif : la visite de plus de 1 500 friches dans une cinquantaine de pays sur quatre continents. L’œuvre humaine disparaît mais le vivant persiste, «un retour à l’origine, la nature», résume l’historien et archéologue français Alain Schnapp.

    Lire l'article de libération sur Jonk

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  • Libérer le temps

     

    Une lecture que je recommande ... "Ivres de vitesse, nos sociétés ne regardent même plus autour d’elles. Si elles le faisaient, elles verraient que le paysage brûle, et que le temps des choses vivantes exige que nous freinions d’urgence. Si les confinements et couvre-feux semblent avoir suspendu momentanément notre course, il y a fort à parier que la reprise soit synonyme d’une nouvelle accélération sans limite."

    Socialter

  • L'ère Anthropocène

    Sur Terre, la masse de l’artificiel est désormais supérieure à la masse du vivant et notre logique économique implacable de la croissance à tout prix n'est pas prête d'inverser la tendance !

    1200x768 extrait carbone silicium bd anticipation mathieu bablet 1La masse de l’ensemble des objets solides inanimés fabriqués par l’homme est désormais supérieure à celle du vivant. Ce résultat résonne comme une caractérisation quantitative et symbolique de l’Anthropocène.

    Il y a sur Terre plus de 1 milliard de véhicules, plusieurs milliards de smartphones, ordinateurs et tablettes pour « seulement » 7 milliards d’humains, selon une étude publiée par notre partenaire The Conversation.

    La comparaison entre ces deux masses, celle du vivant et celle de nos objets, alerte sur la domination grandissante des humains sur la planète et constitue un signal d’alarme.

    L’analyse de ce phénomène a été menée par Joël Chevrier, professeur de physique à l’Université Grenoble Alpes. Lire l'article intégral sur 20Minutes

     

  • Une autre relation possible avec la nature

    « Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Je serai pour toi unique au monde. Tu seras pour moi unique au monde... » (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, 1943). C'est ce que Fifine aurait pu murmurer à l'oreille de Bruno-Gilles Liebgott, le jour de leur rencontre. Car aussi extraordinaire que cela soit, ce quadragénaire, photographe animalier, a tissé une relation unique avec une petite renarde sauvage... La suite de l'entretien

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