Somewhere on Earth

civilisation industrielle

  • La nature à bord de la ruine

    L’urbex (ou exploration urbaine) est une pratique qui s’est formalisée au milieu des années 90 dans des régions industrielles en crise ou en faillite, qu’on estime née aux Etats-Unis dans les friches de Detroit. Elle fait des émules européens, qui se lancent en quête de lieux abandonnés où se réensauvage la ville. Parmi ces photographes, Jonk explore les lieux abandonnés depuis dix ans. A son actif : la visite de plus de 1 500 friches dans une cinquantaine de pays sur quatre continents. L’œuvre humaine disparaît mais le vivant persiste, «un retour à l’origine, la nature», résume l’historien et archéologue français Alain Schnapp.

    Lire l'article de libération sur Jonk

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  • Nouvelles pandémies

    Et si le coronavirus n’était qu’un aperçu des nombreux pathogènes avec lesquels nous allons devoir cohabiter à l’avenir ? Serge Morand, écologue et biologiste, s’intéresse aux liens entre la biodiversité et la santé des humains, des animaux domestiques et de la faune sauvage. Il tente, à travers son analyse, de nous éclairer sur le siècle qui s’ouvre à l’aune des catastrophes sanitaires et écologiques. Lire l'article de la revue Socialter

  • Libérer le temps

     

    Une lecture que je recommande ... "Ivres de vitesse, nos sociétés ne regardent même plus autour d’elles. Si elles le faisaient, elles verraient que le paysage brûle, et que le temps des choses vivantes exige que nous freinions d’urgence. Si les confinements et couvre-feux semblent avoir suspendu momentanément notre course, il y a fort à parier que la reprise soit synonyme d’une nouvelle accélération sans limite."

    Socialter

  • L'ère Anthropocène

    Sur Terre, la masse de l’artificiel est désormais supérieure à la masse du vivant et notre logique économique implacable de la croissance à tout prix n'est pas prête d'inverser la tendance !

    1200x768 extrait carbone silicium bd anticipation mathieu bablet 1La masse de l’ensemble des objets solides inanimés fabriqués par l’homme est désormais supérieure à celle du vivant. Ce résultat résonne comme une caractérisation quantitative et symbolique de l’Anthropocène.

    Il y a sur Terre plus de 1 milliard de véhicules, plusieurs milliards de smartphones, ordinateurs et tablettes pour « seulement » 7 milliards d’humains, selon une étude publiée par notre partenaire The Conversation.

    La comparaison entre ces deux masses, celle du vivant et celle de nos objets, alerte sur la domination grandissante des humains sur la planète et constitue un signal d’alarme.

    L’analyse de ce phénomène a été menée par Joël Chevrier, professeur de physique à l’Université Grenoble Alpes. Lire l'article intégral sur 20Minutes